Mike Harris se souvient de Nagano et anticipe Vancouver 2010
Profil AGP Ontario– ÉDITION VANCOUVER 2010
Mike Harris se souvient de Nagano et anticipe Vancouver 2010
Rédigé par Scott Pritchard
(Pickering, Ont., - 7 janvier 2010) – Mike Harris, l'aimable professionnel en titre au Donalda Club de Toronto, se rendra encore une fois aux Olympiques. Cette fois, Harris sera membre de l'équipe des médias, rôle qu'il tient depuis sa conquête de la médaille d'argent en curling aux jeux de Nagano en 1998. Depuis ce temps, Mike a porté son attention de la glace à la galerie de la presse.
“Après les Olympiques, je me suis blessé sérieusement au dos et j'ai été forcé d'arrêter pendant un an complet” mentionne Harris depuis sa boutique au Donalda. “Après ma guérison, le poste de commentateur à la CBC s'est ouvert. J'ai postulé et obtenu le poste,” ajoute Harris, qui a beaucoup réduit ses activités au niveau de la compétition depuis 2004
Harris est né à Montréal et a déménagé à Brampton à l'âge de 12 ans. Il a débuté au curling avec ses parents quand il avait neuf ans et c'est à peu près à la même époque qu'il a débuté le golf sur le parcours de neuf trous à Hudson, Québec.
“Mes parents pratiquaient le curling et le golf, ce qui fait que ce fut tout naturel pour moi de commencer à pratiquer ces deux sports,” mentionne Harris. “J'ai vraiment apprécié le curling dès le début et je savais qu'en vieillissant je voudrais le pratiquer en compétition,” se rappelle Harris.
La première indication du talent de Harris pour le curling survient en 1986 quand il remporte le championnat junior de l'Ontario.
“J'ai commencé à m'intéresser plus sérieusement au curling et cela a été payant en ‘86 quand j'ai remporté le championnat junior de l'Ontario,” se souvient Harris. “C'est curieux comment les choses arrivent mais je savais que pour continuer à pratiquer le curling, je devrais trouver un emploi pour la morte saison qui me permettrait de compléter le curling tout en me laissant le temps nécessaire pour la compétition.”
C'est là qu'intervient Wayne Middaugh. Middaugh et Harris ont grandi ensemble dans les cercles de curling et étaient très compétitif l'un envers l'autre. Middaugh fut toujours un excellent golfeur et a fait une brève apparition sur le circuit canadien. Quand Harris cherchait un emploi d'été pour compléter son horaire de curling, il demanda l'avis de Middaugh, qui travaillait au St. George’s Golf and Country Club à ce moment-là.
“C'est à l'été de 1987 que j'ai rendu visite à Wayne, un bon ami et membre de l'ACGP. Il m'a référé à Bob Ure au Donalda où je pensais travailler pour un seul été,” mentionne en riant Harris.
“Je suis tombé en amour avec l'industrie du golf et je suis devenu un membre de l'ACGP. Cela me semblait une association naturelle et Wayne et moi n’étions pas les seuls joueurs de curling de compétition à penser ainsi,” ajoute Harris, qui se réfère à Mark Dacey, Russ Howard, Brent Laing, Greg Balsdon, Eric Sylvain, Barry Mcphee et Rick Folk de CB, qui furent ou sont encore professionnels de golf.
À partir de 1987, Harris consacra ses étés au golf et ses hivers au curling. Il s’est mesuré aux légendes du sport incluant Russ Howard, devant lequel il a perdu deux fois aux finales provinciales en 1992 et 1993 et Ed ‘The Wrench’ Werenich. Il fallut attendre les qualifications de 1997 pour les essais olympiques alors que l'équipe de Harris connut un superbe tournoi en défaisant Wayne Middaugh en finale pour atteindre les essais olympiques. Harris était à ce moment-là classé septième et son équipe a surpris tous les médias malgré un départ canon.
“Je ne crois pas avoir répondu à une seule question des journalistes avant que nous ne soyons 3 et 0 dans la ronde éliminatoire,” mentionne Harris. “Ce n'est pas parce que les autres équipes ne savaient pas qui nous étions. Nous étions probablement classés comme la meilleure équipe n'ayant jamais remporté un championnat à ce moment-là mais quand nous avons commencé à gagner, les médias se sont intéressés à nous,” se souvient Harris, qui ne s'est pas laissé déconcentrer par ces derniers.
Harris a remporté la ronde éliminatoire aux essais olympiques avec un record de 7 -2. Cela signifiait que l'équipe de Harris recevait un laissez-passer pour la finale et ferait face à l'équipe de Kevin Martin qui avait vaincu l'équipe de Ed Werenich, en match de demi-finale. Lors de la finale, l'équipe de Harris n'était pas favorite devant celle de Martin mais cela n'a pas dérangé Harris et son équipe.
“Nous connaissions ces gars et les avions presque tous vaincus précédemment. Pour nous il s'agissait tout simplement de s'en tenir à notre plan de match,” mentionne Harris.
Harris a remporté le match 6-5 et obtenu son ticket pour le plus gros événement sportif au monde-les Jeux Olympiques de Nagano en 1998.
“C’est une expérience qui a changé ma vie et à laquelle je n’avais pas vraiment rêvé puisque le curling n’était pas au programme des Olympiques quand j’ai débuté,” mentionne Harris. “Quand je suis finalement arrivé à Nagano, c’était excitant, il y avait beaucoup à voir et on pouvait facilement être distrait.”
Pour certains athlètes, cette distraction aurait été difficile à combattre mais cela n'a pas semblé affecter Harris ou son équipe. Ils ont mené, tel que prévu, la ronde éliminatoire en terminant avec un record de 6 – 1, un sommet pour le tournoi. En demi-finale, ils ont affronté les États-Unis qu'ils ont vaincus facilement 7 – 1.
“Le curling est un type de sport en longueur, un peu comme le golf. Quand vous vous y mettez, vous pouvez vous concentrer et l'anticipation d'y arriver (à la finale) était ce qu'il y avait de plus difficile à combattre,” mentionne Harris. “Nous savions que nous étions les favoris. Je veux dire par là que chaque fois que vous gagnez contre une équipe du type de celle de Kevin Martin, vous pensez que personne ne peut vous battre,” ajoute-t-il.
Certains croiront que c’est cette attitude qui a empêché Harris de l'emporter en finale contre la Suisse. Mais ils se trompent. En réalité, Harris a été victime d'une pneumonie virale, qui a fait succomber plusieurs athlètes à ces jeux.
“Je dois honnêtement dire que je n'ai jamais été aussi malade dans ma vie,” mentionne Harris.
Quand on lui demande de se rappeler la partie qu'il a perdue 9 – 3 aux mains des Suisses, Harris peut seulement dire qu'il n'a souvenir de rien.
“Je ne me souviens pas avoir joué un seul coup. Modifier le plan de jeu à cause de la maladie n'était pas une option, ce n'est jamais une option au curling,” confesse Harris.
“C’est malheureux mais c'était incontrôlable. J'avais l'impression d'avoir laissé tomber mes coéquipiers et c'était malheureux” dit Harris, qui ne regrette pas une seule minute de son expérience. “En faisant la rétrospective et en voyant combien c'était difficile de se rendre là, ce fut un formidable accomplissement. J'ai été très chanceux de vivre cette expérience,” conclut Harris.
Harris refuse de s'apitoyer sur son sort, préférant se remémorer les belles choses qui lui sont arrivées lors des jeux de Nagano. Il a eu la chance de rencontrer un grand nombre d'athlètes de classe mondiale et d'expérimenter les jeux du point de vue de l'athlète, ce à quoi beaucoup de gens rêvent.
“Marché avec les athlètes lors de la cérémonie d'ouverture et voir la flamme olympique s’allumer est une expérience que je n'oublierai jamais” se remémore Harris. “J'ai rencontré Wayne Gretzky pendant que j'étais là et j'ai partagé la chambre de Victor Kratz et Eddy Podivinsky. Qui peut rêver d'une plus belle expérience ?”
Après Nagano, Harris admet qu'il a trouvé difficile de reprendre le curling de compétition.
“Ce n'était pas une question de concentration mais plutôt le fait que je voyais pas trop pour quoi jouer,” confesse Harris. “Mon rôle de commentateur m'a permis de combler mon appétit pour le curling de compétition et m'a permis de vivre l'expérience de l'autre côté de la barrière, ce qui fut bon pour moi,” ajoute Harris. “J'aime à penser que je fais un bon travail et que je permets aux téléspectateurs de bien comprendre la perspective du joueur. Joan McCusker et moi nous complétons bien et offrons une belle perspective du jeu, ce qui est unique à la CBC.”
Malheureusement pour Mike, il ne sera pas en ondes pour les Olympiques de Vancouver mais il sera là comme éclaireur. Les éclaireurs au curling sont eux-mêmes des joueurs aguerris et il le sait et de les diffuseurs hôtes à mieux comprendre ce qui se passe sur toutes les glaces.
“Je serai sur les glaces 3 et 4 surveillant les parties. Si un point important se prépare, j'alerterai le directeur et il se concentrera sur cette partie,” explique Harris. “C'est une production énorme et le beau côté de l'affaire est que je connais tout le monde. Tous les cameraman, producteurs et directeurs sont du même groupe de la CBC. D'un côté c'est décevant de ne pas être en ondes mais de l'autre c'est excitant d’être quand même impliqué.”
Harris profitera du temps libre dont il disposera pendant les jeux. Cela lui permettra d'assister à quelques parties de hockey et d'assister à d'autres sports qu'il n'a pu voir alors qu'il se trouvait à Nagano en 1998. Il pourra également dispenser quelques cliniques de curling à Vancouver pendant son séjour.
“Je donnerai des cliniques pratiquement à tous les jours pendant les jeux, deux heures à la fois. Je donnerai l'occasion aux gens de me parler de mon expérience et également d'apprendre quelques trucs du métier,” explique Harris.
Harris n'a pas vraiment fait de compétition au niveau requis pour représenter son pays depuis 2004, sa dernière visite au Brier. Toutefois, il commence lentement à avoir le goût de retourner à un haut niveau de compétition. Il joue maintenant une fois par semaine et avec l'excitation qui entoure les jeux de Vancouver et les souvenirs de Nagano si frais à sa mémoire, l'esprit compétitif revient à la surface.
“La compétition me manque de plus en plus,” mentionne Harris. “J’ai quelques responsabilités supplémentaires avec les médias en janvier et en avril avec la CBC. Qui sait ce que le futur me réserve au niveau du curling? Tout ce que je peux dire, c’est que ça me manque beaucoup plus que je ne le croyais.”
Vous pouvez suivre Harris sur Twitter à compter de février alors que les jeux débuteront officiellement et vous pouvez également visiter son site Web pour plus d'informations sur ses cliniques au http://globaliceevents.com/.
Mike Harris se souvient de Nagano et anticipe Vancouver 2010
Rédigé par Scott Pritchard
(Pickering, Ont., - 7 janvier 2010) – Mike Harris, l'aimable professionnel en titre au Donalda Club de Toronto, se rendra encore une fois aux Olympiques. Cette fois, Harris sera membre de l'équipe des médias, rôle qu'il tient depuis sa conquête de la médaille d'argent en curling aux jeux de Nagano en 1998. Depuis ce temps, Mike a porté son attention de la glace à la galerie de la presse.
“Après les Olympiques, je me suis blessé sérieusement au dos et j'ai été forcé d'arrêter pendant un an complet” mentionne Harris depuis sa boutique au Donalda. “Après ma guérison, le poste de commentateur à la CBC s'est ouvert. J'ai postulé et obtenu le poste,” ajoute Harris, qui a beaucoup réduit ses activités au niveau de la compétition depuis 2004
Harris est né à Montréal et a déménagé à Brampton à l'âge de 12 ans. Il a débuté au curling avec ses parents quand il avait neuf ans et c'est à peu près à la même époque qu'il a débuté le golf sur le parcours de neuf trous à Hudson, Québec.
“Mes parents pratiquaient le curling et le golf, ce qui fait que ce fut tout naturel pour moi de commencer à pratiquer ces deux sports,” mentionne Harris. “J'ai vraiment apprécié le curling dès le début et je savais qu'en vieillissant je voudrais le pratiquer en compétition,” se rappelle Harris.
La première indication du talent de Harris pour le curling survient en 1986 quand il remporte le championnat junior de l'Ontario.
“J'ai commencé à m'intéresser plus sérieusement au curling et cela a été payant en ‘86 quand j'ai remporté le championnat junior de l'Ontario,” se souvient Harris. “C'est curieux comment les choses arrivent mais je savais que pour continuer à pratiquer le curling, je devrais trouver un emploi pour la morte saison qui me permettrait de compléter le curling tout en me laissant le temps nécessaire pour la compétition.”
C'est là qu'intervient Wayne Middaugh. Middaugh et Harris ont grandi ensemble dans les cercles de curling et étaient très compétitif l'un envers l'autre. Middaugh fut toujours un excellent golfeur et a fait une brève apparition sur le circuit canadien. Quand Harris cherchait un emploi d'été pour compléter son horaire de curling, il demanda l'avis de Middaugh, qui travaillait au St. George’s Golf and Country Club à ce moment-là.
“C'est à l'été de 1987 que j'ai rendu visite à Wayne, un bon ami et membre de l'ACGP. Il m'a référé à Bob Ure au Donalda où je pensais travailler pour un seul été,” mentionne en riant Harris.
“Je suis tombé en amour avec l'industrie du golf et je suis devenu un membre de l'ACGP. Cela me semblait une association naturelle et Wayne et moi n’étions pas les seuls joueurs de curling de compétition à penser ainsi,” ajoute Harris, qui se réfère à Mark Dacey, Russ Howard, Brent Laing, Greg Balsdon, Eric Sylvain, Barry Mcphee et Rick Folk de CB, qui furent ou sont encore professionnels de golf.
À partir de 1987, Harris consacra ses étés au golf et ses hivers au curling. Il s’est mesuré aux légendes du sport incluant Russ Howard, devant lequel il a perdu deux fois aux finales provinciales en 1992 et 1993 et Ed ‘The Wrench’ Werenich. Il fallut attendre les qualifications de 1997 pour les essais olympiques alors que l'équipe de Harris connut un superbe tournoi en défaisant Wayne Middaugh en finale pour atteindre les essais olympiques. Harris était à ce moment-là classé septième et son équipe a surpris tous les médias malgré un départ canon.
“Je ne crois pas avoir répondu à une seule question des journalistes avant que nous ne soyons 3 et 0 dans la ronde éliminatoire,” mentionne Harris. “Ce n'est pas parce que les autres équipes ne savaient pas qui nous étions. Nous étions probablement classés comme la meilleure équipe n'ayant jamais remporté un championnat à ce moment-là mais quand nous avons commencé à gagner, les médias se sont intéressés à nous,” se souvient Harris, qui ne s'est pas laissé déconcentrer par ces derniers.
Harris a remporté la ronde éliminatoire aux essais olympiques avec un record de 7 -2. Cela signifiait que l'équipe de Harris recevait un laissez-passer pour la finale et ferait face à l'équipe de Kevin Martin qui avait vaincu l'équipe de Ed Werenich, en match de demi-finale. Lors de la finale, l'équipe de Harris n'était pas favorite devant celle de Martin mais cela n'a pas dérangé Harris et son équipe.
“Nous connaissions ces gars et les avions presque tous vaincus précédemment. Pour nous il s'agissait tout simplement de s'en tenir à notre plan de match,” mentionne Harris.
Harris a remporté le match 6-5 et obtenu son ticket pour le plus gros événement sportif au monde-les Jeux Olympiques de Nagano en 1998.
“C’est une expérience qui a changé ma vie et à laquelle je n’avais pas vraiment rêvé puisque le curling n’était pas au programme des Olympiques quand j’ai débuté,” mentionne Harris. “Quand je suis finalement arrivé à Nagano, c’était excitant, il y avait beaucoup à voir et on pouvait facilement être distrait.”
Pour certains athlètes, cette distraction aurait été difficile à combattre mais cela n'a pas semblé affecter Harris ou son équipe. Ils ont mené, tel que prévu, la ronde éliminatoire en terminant avec un record de 6 – 1, un sommet pour le tournoi. En demi-finale, ils ont affronté les États-Unis qu'ils ont vaincus facilement 7 – 1.
“Le curling est un type de sport en longueur, un peu comme le golf. Quand vous vous y mettez, vous pouvez vous concentrer et l'anticipation d'y arriver (à la finale) était ce qu'il y avait de plus difficile à combattre,” mentionne Harris. “Nous savions que nous étions les favoris. Je veux dire par là que chaque fois que vous gagnez contre une équipe du type de celle de Kevin Martin, vous pensez que personne ne peut vous battre,” ajoute-t-il.
Certains croiront que c’est cette attitude qui a empêché Harris de l'emporter en finale contre la Suisse. Mais ils se trompent. En réalité, Harris a été victime d'une pneumonie virale, qui a fait succomber plusieurs athlètes à ces jeux.
“Je dois honnêtement dire que je n'ai jamais été aussi malade dans ma vie,” mentionne Harris.
Quand on lui demande de se rappeler la partie qu'il a perdue 9 – 3 aux mains des Suisses, Harris peut seulement dire qu'il n'a souvenir de rien.
“Je ne me souviens pas avoir joué un seul coup. Modifier le plan de jeu à cause de la maladie n'était pas une option, ce n'est jamais une option au curling,” confesse Harris.
“C’est malheureux mais c'était incontrôlable. J'avais l'impression d'avoir laissé tomber mes coéquipiers et c'était malheureux” dit Harris, qui ne regrette pas une seule minute de son expérience. “En faisant la rétrospective et en voyant combien c'était difficile de se rendre là, ce fut un formidable accomplissement. J'ai été très chanceux de vivre cette expérience,” conclut Harris.
Harris refuse de s'apitoyer sur son sort, préférant se remémorer les belles choses qui lui sont arrivées lors des jeux de Nagano. Il a eu la chance de rencontrer un grand nombre d'athlètes de classe mondiale et d'expérimenter les jeux du point de vue de l'athlète, ce à quoi beaucoup de gens rêvent.
“Marché avec les athlètes lors de la cérémonie d'ouverture et voir la flamme olympique s’allumer est une expérience que je n'oublierai jamais” se remémore Harris. “J'ai rencontré Wayne Gretzky pendant que j'étais là et j'ai partagé la chambre de Victor Kratz et Eddy Podivinsky. Qui peut rêver d'une plus belle expérience ?”
Après Nagano, Harris admet qu'il a trouvé difficile de reprendre le curling de compétition.
“Ce n'était pas une question de concentration mais plutôt le fait que je voyais pas trop pour quoi jouer,” confesse Harris. “Mon rôle de commentateur m'a permis de combler mon appétit pour le curling de compétition et m'a permis de vivre l'expérience de l'autre côté de la barrière, ce qui fut bon pour moi,” ajoute Harris. “J'aime à penser que je fais un bon travail et que je permets aux téléspectateurs de bien comprendre la perspective du joueur. Joan McCusker et moi nous complétons bien et offrons une belle perspective du jeu, ce qui est unique à la CBC.”
Malheureusement pour Mike, il ne sera pas en ondes pour les Olympiques de Vancouver mais il sera là comme éclaireur. Les éclaireurs au curling sont eux-mêmes des joueurs aguerris et il le sait et de les diffuseurs hôtes à mieux comprendre ce qui se passe sur toutes les glaces.
“Je serai sur les glaces 3 et 4 surveillant les parties. Si un point important se prépare, j'alerterai le directeur et il se concentrera sur cette partie,” explique Harris. “C'est une production énorme et le beau côté de l'affaire est que je connais tout le monde. Tous les cameraman, producteurs et directeurs sont du même groupe de la CBC. D'un côté c'est décevant de ne pas être en ondes mais de l'autre c'est excitant d’être quand même impliqué.”
Harris profitera du temps libre dont il disposera pendant les jeux. Cela lui permettra d'assister à quelques parties de hockey et d'assister à d'autres sports qu'il n'a pu voir alors qu'il se trouvait à Nagano en 1998. Il pourra également dispenser quelques cliniques de curling à Vancouver pendant son séjour.
“Je donnerai des cliniques pratiquement à tous les jours pendant les jeux, deux heures à la fois. Je donnerai l'occasion aux gens de me parler de mon expérience et également d'apprendre quelques trucs du métier,” explique Harris.
Harris n'a pas vraiment fait de compétition au niveau requis pour représenter son pays depuis 2004, sa dernière visite au Brier. Toutefois, il commence lentement à avoir le goût de retourner à un haut niveau de compétition. Il joue maintenant une fois par semaine et avec l'excitation qui entoure les jeux de Vancouver et les souvenirs de Nagano si frais à sa mémoire, l'esprit compétitif revient à la surface.
“La compétition me manque de plus en plus,” mentionne Harris. “J’ai quelques responsabilités supplémentaires avec les médias en janvier et en avril avec la CBC. Qui sait ce que le futur me réserve au niveau du curling? Tout ce que je peux dire, c’est que ça me manque beaucoup plus que je ne le croyais.”
Vous pouvez suivre Harris sur Twitter à compter de février alors que les jeux débuteront officiellement et vous pouvez également visiter son site Web pour plus d'informations sur ses cliniques au http://globaliceevents.com/.